2050, quelle vie dans nos quartiers d’habitations ?

Au cours de ce travail, j’ai tenté par le biais du projet architectural de mettre
en place différents outils pouvant être utilisés pour l’étude du tissu bâti
existant.

La revitalisation du tissu et de son bâti permet de penser de manière nouvelle
l’espace qui le compose. Le travail sur le contexte existant, la prise en compte
de ces contraintes et la mise en valeur de ces opportunités constituent les
grands principes de ce travail de recherche.

Deux éléments prépondérants ont jalonné cette première phase de travail.
D’une part l’observation que notre territoire est d’une dimension définie et
que cette dernière n’ira point évoluer dans un avenir proche. D’une autre part,
l’augmentation de la population établie sur ce même territoire devrait
atteindre les +20% à l’horizon 2050. C’est donc avec cette valeur de base que
la revitalisation du tissu et de son bâti sera pensée.

Depuis les années 60-70, l’accès à l’habitat individuel est valorisé et plébiscité
par la majorité de la population. C’est donc cet espace qui sera principalement
questionné afin d’en définir le potentiel et de l’étudier en profondeur.

Cette recherche prend comme base de réflexion les observations que Mme
Judith Drouilles a pu effectuer lors de son doctorat à l’EPFL. Mme Judith
Drouilles également experte dans ce travail a observé une relation temporelle
entre l’âge du bâti, son besoin de renouvellement et le parcours de vie de la
des familles habitants le tissu d’habitat étudié.

Cette recherche appliquée sous forme de projet d’architecture aura donc
comme postula principal, la préservation du sol aujourd’hui non bâti et la
revitalisation des espaces d’habitats existants. Cette revitalisation devra tenir
compte de l’augmentation de population prévue à l’horizon 2050.