Dans le contexte d’urgence climatique, la transformation de l’existant acquiert une importance croissante et implique une redéfinition du projet et du rôle de l’architecte. Ce cours propose d’analyser une série de stratégies de transformation en Europe, à la fois d’un point de vue historique et contemporain, dans le but de constituer un corpus de référence servant de base au développement d’une culture contemporaine de la transformation.
D’une part, on s’intéressera à l’évolution de l’idée de transformation au cours de l’histoire ainsi qu’une série de stratégies pionnières. D’autre part, on questionnera le potentiel de transformation de l’architecture du XXe siècle, notamment en logements, par l’analyse de projets proposant tant de nouvelles stratégies d’intervention que de nouvelles clés de lecture amenant à une redéfinition de la notion de valeur et de patrimoine.
Mais la première condition pour pouvoir transformer c’est de ne pas démolir. Du fait que la démolition est malheureusement encore une pratique courante, le cours vise également à questionner les enjeux de démolition du patrimoine non classé du XXe siècle et à développer une approche critique et sensible en vue de sa conservation et de sa transformation.
– Développer une culture de la transformation comme base pour la conception de projets de transformation contemporains.
– Analyser des stratégies de transformation pionnières dans une sélection des projets historiques et contemporains.
– Identifier le potentiel de transformation de l’architecture de la deuxième moitié du XXe siècle.
– Questionner et développer un regard critique sur les processus de démolition.
– Appréhender une méthode de valorisation d’architectures menacées de démolition.
– Cours théoriques.
– Analyse de projets de transformation de référence.
– Conférences d’expert.e.s sur le thème de la transformation.
– Réalisation d’un travail collectif d’exploration, d’analyse et de réflexion critique, invitant à questionner les enjeux derrière la démolition du patrimoine non classé de la deuxième moitié du XXe siècle et à développer un regard formé, critique et sensible en vue de sa valorisation, conservation et transformation.