Structurée et structurante, la stratification de la ville de Séoul en Corée du Sud défini les nouvelles frontières de l’urbanisme. Le pungsu, la muraille, l’infrastructure, le bang et l’accumulation sont les cinq layers formant le palimpseste du territoire présent et futur – ainsi qu’urbain et littéraire. La régénérescence du tissu bâti et de l’évolution de la métacity passe par une meilleure entente entre les différents acteurs de l’urbain.
Afin de donner un nouveau souffle et d’activer l’espace public, la greenbelt territoriale s’affirme localement par la mise en place d’un paysage continu rattaché aux vestiges de la muraille de Séoul – un parc urbain linéaire. Sur ce parcours, le terrain du projet se focalise sur l’un des nœuds réticulaires lié aux strates urbaines.
La porte Est devient acteur urbanistique et s’ouvre au public. Le front de l’îlot du quartier forme un support pour l’expansion du marché souterrain et des pojangmacha. Le sous-sol devient lieu de destination et accueille un Jimjilbang ainsi qu’un centre d’échange urbanistique, tous deux reliés au métro. L’architecture traditionnelle coréenne, pensée comme ancrée au territoire et au sol, est ici réinterprétée ; la ville existante se prolonge en sous-sol et génère une ligne brisée sur laquelle s’accroche l’identité programmatique.