La crise systémique actuelle exige des changements. Nous devons aller vers une diminution de notre consommation, qu’il s’agisse de biens ou de surfaces. Il est temps de requestionner nos modes de vies. A l’avenir il faudra partager ; il faudra collectiviser. Nous devrons cohabiter sur un territoire limité avec autant voire moins de ressources mais en étant toujours plus nombreux.
Nos structures familiales et sociales subissent de grands changements et nos habitudes évoluent. Il est temps de repenser nos logements, nos quartiers, nos villes pour plus de pertinence avec l’époque dans laquelle nous vivons.
Ce travail observe les échelles urbaines, de voisinage, du ménage et de l’individuel dans un but d’économies par la collectivisation. Les leviers d’actions sont variés mais impliquent tous un changement dans nos modes de vies.
Afin d’étayer tous ces paramètres et de les confronter à une situation réelle, le cas d’étude du mahalla ouzbek est intégré à cette recherche. Sa dimension collective et vernaculaire et basée sur une longue tradition nous permet d’en tirer bon nombre d’enseignements.
Ces réflexions sont explorées au travers d’un projet prenant place sur la friche de l’ancienne scierie des Eplatures à La Chaux-de-Fonds. En s’inspirant de l’identité urbanistique très forte de la Chaux-de-Fonds et en tirant parti des caractéristiques du site, le projet propose une forme de logements collectifs. Ces logements permettent, tout en économisant des ressources et de la surface, d’offrir à un grand nombre d’habitants des qualités, du confort et des avantages que l’on ne trouve habituellement pas dans un immeuble d’habitation traditionnel mais plutôt dans de l’habitation individuelle.