Dans le contexte légal actuel qui classifie toutes les surfaces du territoire, tout ce qui est hors zone à bâtir ne peut changer d’affectation. Les principaux bâtiments péjorés par ce système sont les bâtiments ruraux qui peuplent les campagnes. Ce projet de Master vise à démontrer, au moyen de l’agritourisme, que ce bâti possède un fort potentiel architectural, paysager et patrimonial.
Pour ne pas dénaturer les environs, une attention particulière est portée sur le chantier, les machines utilisés et la provenance locale des matériaux de construction. Enfin, lors de ce projet, on se questionne sur les exigences de confort à offrir dans des bâtiments existants rénovés.
Une sélection de constructions agricoles permet d’accueillir le programme lié à l’agrotourisme. Différents niveaux d’interventions seront appliqués aux bâtiments en fonction de la quantité de substance vernaculaire et de leur préservation.
Le bâtiment le moins transformé, La Rapaz, accueille un espace de ressourcement qui consiste en une occupation de l’espace existant sans intervention lourde. La petite grange du Chaney sert d’hébergement sobre et minimaliste. Chacun de ces deux bâtiments est complété, dans ses environs, par un refuge possédant un espace de rassemblement avec un creux du feu, et des sanitaires. Ces deux petites constructions servent également à compléter le peu d’infrastructures forestières de la région.
Grâce à son bon accès et à sa magnifique borne, la fermette des Mettraux au milieu de la forêt sera progressivement transformée en restaurant brasserie. La Dza Dum, dernière ‘’construction’’ sélectionnée, est actuellement à l’état de ruine. On conserve l’empreinte de ce bâtiment comme tracé pour une nouvelle construction qui servira de chantier pédagogique. L’objectif est de mettre à l’honneur les techniques de constructions vernaculaires afin de créer un espace d’exposition.