Le projet propose d’utiliser le tronçon de l’autoroute entre Lausanne et Vevey comme un endroit propice à l’expérimentation des mobilités du futur et d’entrer ainsi dans une logique de complexification en associant différents moyens de transport. En partant du principe que les véhicules privés seront bientôt tous autonomes, le projet imagine que la circulation va gagner en fluidité et ainsi le nombre de pistes d’autoroute pourra être réduit. La surface « récupérée » est ainsi transformée en espace public, en voie de tram et en lieu de mobilité douce. Dès lors, ce nouvel espace qui se développe le long des quelques 20 km du tronçon d’autoroute, va changer complétement la manière dont les villages et le paysage bâti vont réagir face à lui. Au lieu de s’en protéger, ils vont chercher naturellement à s’ouvrir et à en profiter. Afin de vérifier si cette intervention à grande échelle fonctionne de manière plus locale, le projet a été développé à travers trois sites spécifiques : à Grandvaux (site suburbain), à Puidoux (site industriel) et dans le vignoble (site paysager).